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jeudi 28 février 2013

BOHOL

Eglise de Taglibaran



Vendredi 22 fevrier: depart pour Bohol. Olive n est pas trop emballe, parait quee Bohol est tres touristique… Mais heureusement, grace a ce court mais intense sejour inoubliable, il a change d avis… Tout d abord, notre sejour a ete si special grace a Mae, une pinoy qui a vecu 24 ans au Texas et qui tient un hotel le” Nicanora“(euh…enfin, deux cabanes en bamboo) dans le village de Lila, sur la cote sud de Bohol. Une adresse a retenir. Nous sommes tous les 2 seuls dans ce petit coin isole et nous dormons dans un bungalow sur pilotis, sur la plage. Mae est un petit personnage. Elle est toujours pechue, tres genereuse et on se marre vraiment bien. Grace a elle, on approfondit notre connaissance du pays et de la vie aux Philippines. Le premier jour, elle nous propose de nous balllader pour voir les sites incontournables de l ile. On commence par les Chocolate Hills, des collines (un peu plus de 1 200) recouvertes d herbe qui brunit a la saison seche. C est rigolo a observer mais cela reste le site number one des tour operateurs, donc forcement y a du monde. On attend que le plus gros de la masse soit parti (dont un groupe important de Coreens) pour s approcher et prendre quelques clichés. Nous mettons ensuite le cap sur le “Sanctuaire des tarsiers”. Nous entrons dans la reserve, et nous nous mettons a la recherche de ce petit primate (un des plus petit au monde) protege. Les tarsiers sont actifs la nuit, ou ils se nourrissent d insectes. Ils se promenent partout dans la reserve, passent d arbre en arbre a l aide de leurs petites pattes agiles, attrapent de grosses fourmis avec leurs longs doigts et la journee, ils regagnent chacun leur coin, un petit abri dans un arbre, chacun le sien, et ils dorment. Donc quand la reserve est ouverte aux visiteurs, les petites betes ne sont pas bien actives. Mais il suffit de rester pres d eux et de les observer en silence (si les visiteurs sont made in Corea ou Taiwan, c est foutu…) pour les voir faire un ou deux trucs. On rencontre Sadam, Charles, Doreen, notre preferee, et plusieurs autres. Ils sont tous fascinants et on passe un super chouette moment a les regarder. Apres une bonne heure passee dans la reserve, on se rend sur la riviere de Loboc pour dejeuner sur un restaurant flottant (hyper touristique, on n a pas trop aime, mais cela faisait tres plaisir a Mae…) Le principe: on monte a bord d une grande plateforme poussee par un petit bateau a moteur, on mange un buffet a volonte sur des airs retro joues par un pinoy a la guitare voix. Apres ce gros attrape touristes, Mae nous fait faire la tournee des eglises du coin avant de rentrer. Les deux jours qui suivent, on se cale a la plage au pied de notre chambre, et on reste un bon moment dans l eau, il fait tellement chaud. Puis on prend la moto pour aller sur les hauteurs de Bohol. Le dernier jour, on met le cap pour Anda (une plage qui est completement a l est de l ile) en moto. On part tres tot le matin car on a 65 km de route pour y aller. On fait le trajet en 1h40min. Je ne sens plus mes fesses, ni Olive ses bras. On s arrete aux 32 km pour se poser un peu. En petrolette, c est vraiment long… Mais la route en valait vraiment la chandelle. Anda est une plage paradisiaque ou on est, encore une fois, tous les 2, entoures seulement d un pecheur et d une famille pinoy. On y passe une superbe journee, le soleil cogne fort. On rentre pas trop tard pour ne pas rouler de nuit. La route est bonne a Bohol mais certains roulent comme des fous, il y a beaucoup de gros camions, de bus et de scooters sans lumiere (ils pensent economiser de la gasoline). Mardi 26 fervrier: debouts a 6h30 tapantes pour prendre le bateau de 8h30 a destination de l ile de Cebu, ou nous attend notre derniere aventure: les requins baleines.



mercredi 27 février 2013

SIQUIJOR : de San Juan a Siquijor Town

Coiffeur derniere generation



On continue notre periple sur l ile des sorciers mais pour changer un peu, on se deplace dans une guest sur la plage de SAN JUAN. Point positif, la plage est tres belle et il nous reste encore quelques jours a explorer. Point negatif, ce coin de l ile et particulierement la guest ou nous avons pose nos valises est frequentee par plusieurs familles de beaufs francais… Du coup, la honte d appartenir a la meme nation que ces blairots nous pousse a nous parler en anglais meme entre tous les 2… On loue un nouvel engin semi automatic et on part a la decouverte du sud et de l est de l ile. Sur la route, on roule pepere et on s arrete souvent pour prendre des photos. Quand on traverse les petits barangays (la plus petite structure sociale ici, en quelque sorte, un mini village), les gens nous saluent, nous sourient, et tres souvent nous invitent a boire un coup. En ce moment la boisson phare est l alcool de coconut, c est orange, un peu mousseux, l equivalent de notre bourrut, mais en moins bon… Ils boivent ca a n importe quelle heure, c est comme le karaoke, y a pas d heure pour en profiter. Un typhon passe sur Mindanao (au sud du pays) le 19 fevrier, rien de mechant sur Siquijor, juste des eclaboussures mais nous devons souvent nous arreter en route pour attendre que ca passe. Ce temps de crapauds en fait sortir des gros et j en profite pour faire une speciale dedicace a ma mum. Puis le beau temps revient assez vite, alors on continue nos recherches de belles plages desertes. On trouve la plage du port de Siquijor (si si, personne…) , Balas Balas beach la rocailleuse, la magnifique Palinton et on profite des couchers de soleil sur San Juan. Le dernier jour, on se glisse dans l ecole de San Juan, et on rencontre la directrice qui nous recoit tres aimablement. On visite les classes et on discute avec les enfants. Olive donnera meme un petit cours vite fait de grammaire anglaise aux grade 3 (equivalent du CE2). Pendant la pause dejeuner, les eleves jouent dans les classes, sous le preau qui est sur la plage, ou dans l eau ( et oui…ca fait rever…). Dans la cour, pas de prof pour surveiller, et les classes restent toujours ouvertes. Il n y a jamais de probleme de vols, ni de discipline (ca aussi ca fait rever…) Certains sangliers de Beaugency pourraient en prendre de la graine. Enfin… Nous sommes le vendredi 22 fevrier. C en est fini de l aventure Siquijor qui est pour l instant notre gros coup de coeur pinoy. Plus qu une semaine au compteur et encore deux aventures a venir: Bohol et Oslob. On en profite jusqu au bout…

Terrain de basket artisanal

Jeepeney bariole

Vin de Coconut

Papis emeches au videoke

Arret en attendant la fin de la pluie

Special Mum

Port de Siquijor

Balas balas beach

Paliton beach

Sunset a San Juan
Classe niveau 6

Le bureau de la maitresse

Prof. Olivier

Cour de recre

Pause de midi pour les eleves

mardi 26 février 2013

SIQUIJOR: de Larena a Lazi



Apres les deux journees passes a DUMAGUETE et alentours, nous partons le 11 fevrier pour Siquijor, l ile des sorciers. Cette petite ile est celebre pour ses “mangkukulkam” (guerisseurs) qui habitent dans les montagnes et qui soignent les maladies a l aide d un verre, d une pierre noire precieuse plongee dedans et d une paille avec laquelle ils soufflent dans le verre. Quand nous arrivons, on nous propose de voir Jilelo, une sorciere des montagnes pour le pied d Olive, mais comme tout est rentre dans l ordre, nous n irons pas la consulter. Nous passons au total 12 jours sur cette charmante petite ile; la premiere partie du sejour a decouvrir le nord et l est (de LARENA a LAZI) puis la seconde le sud et l ouest (de SAN JUAN a SIQUIJOR TOWN). On se rend en premier a CLIFFSIDE sur la plage de Sandugan, au nord, mais nous ne sommes pas du tout emballes par l endroit. Le seul bon souvenir que l on gardera de ce coin est une soiree tres sympa et arrosee avec un groupe de Francais et Chilmay, une adorable fille du village mariee a un Francais, a qui je donne une petite heure de cours de francais le lendemain car elle passe bientot un examen pour obtenir le passeport bleu blanc rouge. On decide donc de se transferer sur la cote est de l ile, dans la baie de Maria, au Princesa Bulakna, un hotel super bien situe sur une jolie plage, qui manque cruellement de clients et qui tire les prix vers le bas, on en profite. De la, nous partons en scooter arpenter toutes les routes de l ile, celles qui menent a des plages toutes plus jolies les unes que les autres, celles qui menent aux hauteurs desquelles on contemple les sommets des montagnes et la mer a perte de vue, et celles qui menent aux cultures en terrasses et aux rizieres. Il est facile de se deplacer sur Siquijor car les routes sont toutes en excellent etat. A Maria, nous visitons l eglise, le marche et la place du village ou l on discute… A Lazi, nous visitons l ancien couvent San Isidro transforme en ecole, nous nous arretons pour jouer avec les bata (enfants) qui trainent sur la place du village et nous assistons enfin a un combat de coqs le dimanche. Ce qui surprend en premier c est le nombre de motos garees devant l arena. Nous entrons dans l arena par un petit portail. Dans les sous bassements les gars qui ont emmene leur coq pour combattre cherche un adversaire. On prend place dans les gradins. Sur le ring, deux hommes avec leur coq sous le bras et le speaker avec un micro. Le speaker annonce les 2 adversaires, et la, tout le monde se leve et se met a hurler dans tous les sens en levant les bras et en faisant tout un tas de signes: ils prennent les paris. Les hommes retirent la protection de la lame attachee a la pate de leur “poulain” et hop c est parti pour une envolee de plumes et de cris. Au debut, c est plutot bon enfant et folklo mais ca devient vite la boucherie et nous ne restons pas longtemps, mais enfin, on peut en parler… En chemin pour les montagnes, nous nous arretons au Butterfly Sanctuary, un site de protection des papillons qui est gere avec passion par un groupe de Philippins, puis nous allons contempler les belles chutes d eau de Cambugahay. Sur la route du retour, nous sommes stoppes net par une partie de basket improvise. Et oui, ils ont construit le terrain en plein milieu d une route frequentee, donc forcement… On regardera quelques jolies passes et tirs, puis on remettra la gomme pour rentrer. A Siquijor, le soleil tape fort pendant ces quelques jours et nous nous mettons a la recherche de quelques plages. Pas decus, nous en trouvons de tres belles: Salagdoong, Lapac et Kagusua, notre preferee. Deja plus de 6 jours de passes mais nous decidons de prolonger l exploration de l ile “ensorcellante”, car vraiment, on s y plait bien. On se transfere a San Juan pour changer un peu…


Baie de Maria
Collines
Rizieres
Rizieres
Vache et son veau
Eglise de Maria
San Isidore Labrado
Ecole-Monaster
Arena de combat de coqs
Les paris sont lances
Combat de coqs
Kids a Lazi
Portrait
La montagne en 125
Accouplement de papillon

Cocon

chutes de Cambugahay

Terrain de basket en plein milieu de la route

Tir

Plage de Salagdoong

Plage de Lapac

Plage de Lapac

Plage de Kagusuan

Plage de Kagusuan

Plage de Kagusuan

Sans-Solde

Sans-Solde