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jeudi 7 février 2013

BORACAY/ Philippines

Apres notre aventure indonesienne, nous revoila sur le sol philippin ou il fait toujours aussi bon voyager. Mais ou aller cette fois ci? Apres les coins deserts des Moluques, nous nous sommes dit; tiens, si on prenait un bain de touristes, let s go to Boracay. Donc le 26 janvier, nous voila fraichement debarques sur Caticlan, l aeroport le plus proche sur Panay, la grande ile. Premiere chose surprenante, a Caticlan, l aeroport, on te guide vers des tricycles qui attendent en file indienne. Y a meme un guichet ou payer les billets jusqu au port. Arrivee au port, tout est aussi tres simple, des panneaux partout, le touriste est bien guide...Apres une traversee de 15 minutes, nous voila arrives au port de Boracay. Premier choc, un panneau immense avec Ronald l Amerlok...capromet. On prend un tricycle pour aller jusqu a la guest. On debarque sur la plage de BULABOG, on la longe un peu pour aller a Banana Saging. Ce n est pas tres loin mais on peut voir que le front de mer est tres occupe, par des hotels, des restaurants et des kiteshops, il y en a des dizaines. Banana saging nous plait bien. Ce sont de petites chambres rustiques au fond d une grande cour, encore dans l esprit philipino, ce qui est devenu rare ici au milieu des hotels en beton et des restaurants. Apres avoir pose nos valises, on part trainer sur la plage. On va vers le sud de BULABOG beach et la dans une petite baie au bout de la grande plage, on rencontre Doreen, un roumain qui a monte son petit business de kite > On s installe avec lui et en une heure il nous dresse un portrait de Boracay> Les bons cotes: le business, le bon esprit, les parties, les rencontres geniales> Et aussi les mauvais cotes: l expropriation des natifs pour construire des hotels de luxe, la corruption des associations en charge d aider les ATIS, les autochtones, qui vivaient en paix ici avant que tout ne se construise... En rentrant par la route, on decouvre leur camp. Ils sont parques derriere des barrieres en bois, on est assez mal a l aise. Les jours suivants nous allons mettre un pied sur WHITE BEACH, la fameuse, celle que tous les Coreens, Taiwanais, Chinese veulent decouvrir, et ils sont nombreux, trop nombreux. la plage est belle, une longue etendue de sable blanc qui fait mal aux yeux, mais le tout est gache par les parasols, les rabatteurs, les vendeurs, les restaurants, les hotels et les Coreens, desoles mais y en a vraiment trop... Les jours suivants s ecoulent entre sessions de kite intenses pour Olive, du gros vent constant tous les jours, l homme est HEUREUX. Et quelques aprems girly pour moi: massages, pedicure, manicure, shopping et bronzette...tout ca pour rien, meme pas 5 euros le massage d une heure... Tous les jours, Olive va chez Doreen, le Roumain pour louer un kite> L endroit s`appelle Mango Rider. Doreen est un super bon gars. Et nous faisons connaissance avec les autres kiteurs. Parmi eux, Joel, un Suisse qui devient vite un super copain et avec qui on passe pas mal de temps. On se paiera meme le luxe de partager une bonne bouteille de pif, on en manquait, un soir dans un super resto, merci Joel, c etait de supers chouettes moments> Nous qui etions partis pour ne rester que 3 jours sur cette ile surprenante, nous y serons restes une semaine... Elle se termine par une soiree grillades chez Doreen, avec tous les kiters, ce qui nous laissera une super impression de l ile. En resume, Boracay vaut quand meme le coup et peut devenir une super escale mais il ne faut pas rester a White Beach comme des moutons avec la masse> Il faut bouger, car il y a d autres plages aussi belles et moins encombrees vers le nord> Il y a aussi le Mont Luho, duquel on a une vue imprenable sur toute l ile. Bref, il faut chercher les bons endroits et les bonnes personnes> Nous avons eu la chance de tomber sur Doreen et Joel, et c est ce qui a fait que le sejour a ete si special. Nous sommes le premier fevrier et nous partons sur Negros.

2 commentaires:

  1. Hey hey les Pucrabey's ! c'est exactement l'image que je me faisais de Boracay c'est pour ça d'ailleurs que j'avais été surprise quand vous m'aviez dit que vous comptiez y aller...Mais comme tu dis quelques rencontres et la vision des choses devient différente! Je pense même que c'est les meilleurs souvenirs qu'on garde d'un voyage. Pour nous tous va bien aussi pour le moment ;-)! Je vous embrasse

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  2. Ne jamais dire jamais. On ne regrette vraiment pas...bisous

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